mardi 11 novembre 2008

Miroir, mon beau miroir...

Salut,
Comme vous le voyez, y'a du changement !
Pour revenir à ce commentaire reçu aujourd'hui : " well written article" sur l'un de mes premiers articles, je ne peux que supposer que la personne en question qui parle en Anglais est bilingue pour s'exprimer dans la langue de Shakespeare et connaître la langue de Cocorico, le coq au sang chaud.
Je me demande qui cela peut bien être... hum, hum.
Bon, et un grand merci à tout les poilus de France sans qui je n'aurais jamais pu m'octroyer une grasse mat' ce matin, ça c'est cool ! ( Saviez vous que le dernier poilu s'est éteint mars dernier à l'age de 110 ans ? Comment faisait il ? Le plein de légumes, un régime draconien riches en oligo-élements ?)
J'en ai profité pour me faire un planning, et lire l'histoire de Google au chaud....
Ah, et c'est aussi aujourd'hui que j'ai testé ma noix de coco ! C'est délicieux, je vais en racheter d'autres, tiens.
Sinon, tout va bien.
Samedi soir, j'ai eu un match France -Argentine et enfin, j'ai pu faire autre chose qu'écouter les histoire de culs de mes amis secouristes, en montant en haut des tribunes( je louchais entre l'arrivée de Chabal acclamé par la foule et ce qu'écrivait les journalistes sur leur ordi portable. C'est à la radio que j'ai apprit qu'ils avaient bien rapporté les infos : " Chabal a été accueilli en triomphe par la foule, lors de... Nathalie Omzer pour France Inter."
Mais le plus important à retenir, c'est cette femme de quarante huit ans qui est décédée d'une crise cardiaque.
Les secouristes étaient en hystérie, et je crois n'avoir jamais eu aussi honte de porter l'uniforme.
"Le cadavre..." , " Ouais, mais tu vois, j'apprends ça et c'est limite si je m'en fous"... ( en même temps moi aussi je m'en fous, je la connaissais pas. Pas besoin de faire tout un foin si on en est pas proche et que dans ces moments, la tristesse et les larmes ne viennent pas. Il y'a quelque chose de plus indéfinissable chez eux, le respect et la dignité.)
C'est en voyant sortir le pére de l'infirmerie, enfin libre de toute ces foutus procédures en cours ( morgue etc), que nos groupes de bavardage se sont dissous, et que le briefing s'est fait.
Je crois aussi important de dire que parmi les secouristes présents pour en parler, il y'avait des infirmiers( dont ceux qui étaient les plus à mêmes de s'occupper de la femme, massages thoraciques et cie) à l'attitude trop neutre pour être vraie, trop distants. Méprisants.
Il fallait que toutes leurs vengeances personnelles de la société en géneral, ce soit nous qui en portions l'entiére responsabilité, que ce soit nous les enfoirés. J'en sais rien, j'aurais voulu comprendre en quoi consistait leurs jeux. Mais aprés ça, il fallait bien quelqu'un sur qui s'en prendre.
Et qu'on s'étonne pas aprés qu'il y'ait la haine et la violence rassemblés dans notre quotidien. Parce que si on ne se détache pas de certaines vieilles façons de penser, de cet esprit critique, on court à la perte.
Ce qui est génial, c'est que l'histoire ( de notre pays) nous a donnés des leçons mais que jamais au grand jamais on soit fichus de s'en inspirer pour éviter la répétition, les vieilles habitudes ancrés en nous.
Je suis certain que dans nos génes nous portons les caractéres, les pulsions propres à nos ancétres, au peuple.
On pourrait dire que nous sommes vieux de plusieurs milliers d'années, mais non, nous vivons en société pour se critiquer, pour raviver nos souffrances passés, du passé, sans jamais soupçonner aimer son prochain.
Qui dit que l'histoire, si elle a sa suite, ne peut pas être détourné à des fins meilleurs et plus justes.
Parce qu'il est faux de s'en remettre au mal, ce mal qui nous ronge et que l'on finit par concevoir inévitable et parfois nécessaire pour se faire entendre.
En fait nous passons à côté. Nous sommes simplement des êtres spirituels( ce qui expliquerait l'éternel engouement des religions, traditions, modes de vies spécifiques et universels)mais trop individualistes pour mettre en avant notre richesse intérieure. Ce qui est fou quand même, et une femme à la radio en parlait aussi, c'est qu'on se tue à s'employer, à ruser de propos stupides et voraces, seul maniére pour nous de se prouver, de conclure à l'incompréhension grandissante, extérieure et intérieure.
C'est clair que tout ça, c'est bien propre à notre culture. Mais comment aimer des gens constipés, reservés, avec des sourires de façades, hypocrites accomplis ou cons tout court ? Comment s'y identifier, je vous le demande... Ne dit on pas les gens avec dédain, ou avec cette petite idée dans un coin, selon laquelle que ce sont des gens, et rien de plus que la masse tant désirée ? La vieille femme dans la rue ne m'a t-elle pas roté à mon approche, le gars d'une grosse voiture n'a t-il pas insulté ma mére, n'y a t'il pas des regards hostiles, suffisants ou sans géne ? Dans le dvdthéque, le gars a prit son dvd sans s'excuser de le cueillir sous mes yeux, dans un supermarché aux heures d'affluence, les gens se bousculent sans crier gare... Et n'ai je pas un exemple concret, à portée de main, depuis deux ans, dans une classe où l'hypocrisie et les propos vexants se font sentir ? Non, je rêve, j'ai rêvé debout. Car cette méfiance entretenue ne peut pas être assimilé dans tout son éclat, dans toute sa verité. Les gens entretiennent leurs cauchemars, dans leurs songes où tout ces mauvaises pensées ne sont pas critiqués parce qu'inaliénables, individuelles. Et puis, vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui vous reprochent d'avoir fait un mauvais rêve, d'avoir pensé des critiques ?
N'importe qui peut faire n'importe quoi d'injuste parce qu'au fond, trés peu vous en tiendra compte, pas vrai.
Alors, le cauchemar continue. Et les français sont petits, trop petits pour envisager aux valeurs fondamentales, universelles qui subsistent en ce monde et qui nous font vivre la vraie vie.
On parle parfois de voyages, de projets, qui sont souvent décrits à l'évidence sans que rien pour autant ne soit fait. La France, un des pays dont les habitants s'expatrie rarement. Qui l'aurait cru ?
L'italie, la Suéde, viennent en tête, nous, nous nous contentons de fermer la marche et de rechigner à notre classement, à notre place.
Je me suis souvent demandé quelle interprétation convenait le mieux selon les circonstances, dans une époque où les informations sont diverses et variées et où il faut parfois savoir lire entre les lignes.
Je réfléchis plus d'une fois à ce que je vais dire, et ça n'a pas toujours été le cas, mes erreurs de paroles, imprécises et maladroites m'ont fait comprendre que la sagesse s'acquiert avec le temps, et que c'est un vrai travail de conscience en profondeur.
Je ne sais pas si mes compatriotes semblent incarner tous l'idée que je me fais de la société sur Marseille, mais certains aspects se révélent identiques partout. Dans le Sud ou ailleurs.
Tant qu'on ne changera pas nos habitudes et qu'on ne sortira pas de cette fatalité d'individualisme( il n'y a qu'un ou plusieurs personnages principaux au cinéma.) Chacun son rôle, croit on, et quand fourmille des egos démesurés qui se rencontre, nos clichés nous raménent à la haine. Nous ne sommes plus uniques, on est surpeuplés, bouhouu. Mais au lieu de revoir nos classiques, prenons le temps de lire et d'écrire. De s'amuser, d'échanger.De faire l'histoire,la notre. Pas celle des Etats-Unis d'Obama, populaire, où l'on se projette pour en parvenir au malheureux constat qu'il n'en est rien en France, mais surtout que rabougris, s'ils le sont ici, on ne peut que l'être. Ne dit on pas à juste raison que les autres sont notre miroir, le mien, le tien.

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Qui êtes-vous ?

marseille, PACA, France
Se décrire fait toujours un peu sourire, surtout ceux qui sont d'une nature trop complexe pour l'appréhender à sa juste mesure. La vie d'un homme n'est jamais qu'une histoire de poussiéres,d'étoiles. Quand j'y serais, je saurais mieux en parler objectivement. Pour l'instant, je viens d'avoir vingt ans, et j'essaie de dessiner les grandes lignes de ma vie en Bma ( brevet des métiers d'Art),avant d'avoir mon bac l'an prochain. J'ai toujours autant de projets pour donner sens, mais le temps se précise et ne sais encore que choisir. Steward, parachutiste en armée de l'air(école de sous off'), ou faire animateur à l'étranger(j'ai bientôt mon bafa), partir dés l'an prochain...

ma liste de livres préferés !

  • Les fourmis (trilogie, Weber)
  • Les clochards Célestes(Ker)
  • Sur la route(Kerouac)
  • les âmes brisées
  • Russe, pratique de base
  • les royaumes du Nord(trilogie)