lundi 28 juillet 2008

Celebre.Et puis quoi encore !

Actuellement, j'ai tellement consacré de temps à mes histoires, que je sais plus trop où j'en suis !
J'ai d'abord commencé un début de roman que je peaufine plus ou moins," les idées du livre", "Souvenirs Rochefontaine" qui fait bien deux pages et qui est loin de se finir, sans parler de ceux de Chartreuse, et tout les autres.
Il y'a les extraits de passage du livre " les Français", passages où je me retrouve dans ma maniére d'être et de concevoir comme dans ceux de mes compatriotes...etc
" Aventures inédites", recueil d'histoires insolites vécues... etc

J'aimerais aussi présenter des personnages rencontrés et les intégrer dans mon livre, mais je sais pas ce que ça va donner...Voilà.

A la plage, on a rencontré une écrivain. Une femme encore sous le choc d'avoir perdu son fils il y'a deux ans, et qui en pleurait derriére ses lunettes de soleil pour ne pas se montrer. C'était dur pour elle de nous en parler(elle avait besoin de se confier), et nous on savait pas trop quoi dire puisqu'on était venus là se détendre.
Cétait dommage de pas savoir lui apporter du réconfort, de pas remonter au fond des choses avec elle, mais en même temps on ne la connaît pas assez bien pour s'intéresser de plus prés à ses ennuis.
Cet état d'esprit doit être probablement le même que tout ceux qui ont affaire à des personnes malheureuses, d'où peut être l'expression" souriant, tu sera toujours entouré, triste, seul." et jack K. de dire " mieux vaut éviter l'amertume des gens, ravageuse" ou quelque chose du genre.
On est face à un sacré dilemme puisqu'on se doit de l'encourager à vivre, mais tout ce qu'on trouve à dire c'est des banalités ! C'est fou.De toute façon, l'enjeu reste le même : se relever seul.
J'imagine que c'est dur quand ce sont les autres qui agréementent notre vie, mais je suppose que c'est le travail de la concentration, de la perséverance, autrement dit du courage.
L'idée qui serait la bienvenue, c'est que les gens te tendent la main au départ, et que même si tu boites, suivant le mental, l'énergie revient et on retrouve la force de marcher ou de courir.

Ma mére m'avait fait la réflexion judicieuse qu'à trop courir le long de la corniche, ça finit par en devenir monotone. Pourquoi monotone ?
A courir réguliérement ? Il faut toujours faire attention à ses propos, prendre son temps de réflechir, car parfois on remet en question les intêrets, les plaisirs qu'éprouvent des individus de notre entourage et que d'autres ne comprennent pas. Mais imposer son point de vue, c'est comme rayer un disque.
Dans un bar américain, un cadre affichait une citation : "les musiques sont la b-o de notre vie"...
Le type devait y penser trés fort pour en faire sa propre vérité.
Si les musiques seraient partie intégrante de notre vie, pourquoi pas non plus le sport ?
Ensuite ça appartient à chacun de faire réguliérement du sport, et si on peut juger que l'excés dans toute chose en revient parfois à un désequilibre, ça n'empêche pas à chacun de choisir ce qui lui convient.


Je vous préviens que pour ce que je viens d'écrire, je ne sais pas toujours où en venir et qu'il n'y'a pas besoin de tout suivre à la lettre. Maintenant imaginez qu'à ces exercices quotidiens, il faut se déchifrer, se mettre à la place du lecteur, s'interroger de si tel sujet va l'ennuyer ou de si celui ci en vaudra la peine. Aprés avoir gardé l'esprit de base et de ses dérivés, il faut alléger, enlever le trop plein, et parfois tout reprendre.
Voilà ce que j'entreprends depuis bien un mois, et ce n'est qu'un début.
D'abord, je n'ai pas arreté de vouloir aller jusqu'au bout de mes idées, et ensuite l'envie est trop forte pour abandonner tout un travail de mémoire, d'esprit.
Il y'a aussi un théme qui s'intitule " Société marseillaise", et qui décrit sans éviter de generaliser, les attitudes profondes des gens de ma ville. Parfois je critique, et je m'aperçois que ce n'est pas trop mal de dire ce que pensent les gens tout bas( comme on dit) ( D'ailleurs, je n'aime pas du tout le terme"gens") puis je change immédiatement pour me dire que ça va ne faire qu'aggraver les choses, que la négativité n'interesse peut être pas... etc J'ai aussi fâcheuse tendance à aller d'un sujet à un autre, mais si vous saviez tout les défauts que je me garde d'exposer. Ce n'est pas pour tromper, j'ai découvert qu'écrire permettait de se remettre plus facilement
à l'essentiel, et de moins faire l'impasse sur ce que l'on croit, pense et ressens réellement.
(ça n'est pas de moi, la derniére phrase)...
Je m'aperçois aussi qu'écrire est une forme de statut social. Si on choisit un style plus abordable, on tend vers le classique et ces romans policiers ou à l'eau de rose, faciles.
En partant faire vos courses, dirigez vous vers un rayon de livres : ceux qui sont à succés sont bien souvent les plus accessibles. Feuillettez les pages et regardez un peu le contenu. Vous avez toutes les chances de votre côté pour avoir dans vos mains, un format de poche, un style d'écriture somme toute simplifié au possible.
Hé bien pour moi, ce n'est pas si simple de me cantonner à un style d'écriture précis, son propre style( disons qu'on se facilite les choses en se rangeant à une forme de rendue universelle), je suis un type qui ne demande qu'à exprimer son originalité et sa créativité et qui n'a surtout pas envie de se faciliter les choses, au contraire.
Chaque fois que j'écris, comme maintenant, je sais toujours que mes mots reflétent ma vraie nature et bien au delà de son contexte présent.
Jack kerouac serait encore vivant, je me serais précipité lui demander des conseils, mais finalement
tout est dit et il n'y à pas à chercher bien loin : car tout est dans ses oeuvres.
En écrivant, je me rapproche non seulement de ma vraie nature, mais c'est aussi l'occasion de replonger dans l'état d'esprit d'écrivains comme Kerouac.
Il y'a tellement de choses que j'ai découvertes sur lui rien qu'en écrivant que je me surprends moi même.
Peut être vous me direz "tant mieux" et dans ce cas là, c'est que vous vous mentez à vous même en ayant tout lu depuis le début.
J'espére vraiment arriver à cette sorte de contentement , de satisfaction, en terminant tout ce que je voudrais exprimer à travers mon livre : une autobiographie qui se veut simple à lire, profondément originale et recherchée( des mots sans cesse renouvellés, raffraichis), qui se voudrait à la fois philosophique, l'expérience humaine d'un jeune homme perdu dans une société qu'il ne comprends pas et réprouve.
Qui veut fuire ses problémes alors que ses réponses sont dans ses questions. ( réflexion de mon trip solo en Suéde, pour vous dire à quel point c'est enrichissant de voyager)
Théme que j'ai si bien comprit et que je trouvais tellement ancré dans l'histoire( en l'occurence la mienne) que je l'ai insinué dés le début. Franchement, et je n'ai jamais autant pesé mes mots, c'est surement trop tôt encore, mais j'ai tout le potentiel qu'il me faut pour devenir un écrivain célebre.
C'est sûr, pour être célebre il faut le it, un peu comme les saxophonistes de jazz d'avant guerre qui le trouvent, les plus doués étant ceux qui le tiennent le plus longtemps.
Ce que j'écris n'a rien à voir avec l'écriture décontracté que j'utilise, mais vous l'avez deviné, mon probléme c'est d'être toujours à l'affut, toujours un peu partout. Et si les mots le sont, leurs auteur aussi.
Ce qu'il me faudrait, c'est la même potion magique que Kerouac, qui, disons le tout de suite, est formidable.
Peut être que sa vie le blasait à mort, qu'il n'était pas toujours dans ses baskets(s'ils y'en avaient à l'époque)
mais une chose est sûre il était naturellement doué. Il savait prétendre quelque chose, pousser l'analyse jusqu'au bout, se contre argumenter pour qu'on éprouve pour lui de la compassion, bref, génial.
Son vocabulaire est le premier et le seul jusqu'à maintenant que je connaisse pour délivrer autant d'authenticité, de présence. Ses mots défendent ses valeurs, tout ce qui lui tenait à coeur et qu'il ne voulait pas réduire à néant. Quand je dis que je suis surpris de le comprendre au travers de l'écriture, en voilà la preuve !
J'ai vécu des choses formidables que je ne veux pour rien au monde voir s'envoler dans l'oubli, je sais que beaucoup de gens ne supporteraient pas ce que j'écris comme moi je ne tiens pas toujours ce que certains acteurs ou auteurs reprenne mes envies les plus profondes à leur propre compte, leurs propres profits.
Je sais que je serais de ceux là. Je viens de me demander si l'individualisme n'entraîne pas une furieuse et vivace envie de s'exprimer le plus intensément possible, se libérer de tout ces gens qui en pensent autant.
Parfois je regrette d'être comme ça, fermeture d'esprit comme l'était sans soute celle de Kerouac à trop vouloir déclarer sa solitude et son détachement du monde désespérement lourd de son reflet.
J'ai envie d'assasiner le type dans into the Wild qui incarne un mec qui s'en va s'aventurer dans son pays et qui m'a envoyé en pleine gueule tout les trucs intenses que je me reservais secrétement.
Et je ne le cache pas, on échappe pas à ce qu'on est.
Et si jamais j'en viens à être celebre(j'ai encore le temps, mais mieux vaut tard que jamais) , je sais que j'aurais autant d'amis que d'ennemis.
Rien de plus dur à avaler qu'un gars que l'on sait enfouit au plus profond de ses idéaux, et qui te réduit à ta propre réalité, ta chienne de vie.
C'est moche de penser comme ça maisil est évident qu'il ne faut pas mettre plusieurs originaux en tête à tête, regardez le résultat et vous verrez que je n'ai pas tort. Ma classe en est l'exemple parfait; vu qu'on a tous nos propres caractéres mais les mêmes valeurs, on se rejette avec animosité.
Je ne supporte pas non plus ce gars sur couch surfing( je ne sais trop quoi comme étranger) accompagné de sa femme russe, et qui a les mêmes gouts que moi, presque la même philosophie, et en tout cas, le même bon goût pour les films et la musique. Il me semble qu'il est Allemand, mais les trois quarts de ses "quotes favourites", ce sont Mc solaar, 24 grammes, et cie... Et il insistait pour que je l'invite chez moi.
Je ne sais pas, parce que je redoute d'avoir mon propre reflet, un double qui me rappellerait qu'on est une foutue civilisation surpeuplée et qu'on a de plus en plus de clones.
J'adore la différence, mais j'adore avant tout son respect. J'aime bien partager des gouts communs mais ça me gêne terriblement que le voisin s'identifie trop à moi...
Ma demi soeur m'agace parce qu'elle a le don de récuperer les mêmes centres d'interet que moi : courir faire du jogging, clubmed, voulait faire guide, adore natation... A la fin, on ne sent rien du tout, mis à nu.
En fait non, j'aime partager des choses communes, mais pas avec des gens d'emblée cons et fermés, les cas les plus fréquents sont bien sûr ce qui adorent les mêmes trips que moi mais se croient plus malins que les autres.
On fait tous nos malins pour récolter quoi ? la gloire, la reconnaissance.

Pour en revenir à l'originalité, j'ai assez ici pour puiser par ci par là, analyser les échantillons, et en faire un théme propre à l'histoire que je veux dévelloper et publier.
Il est une heure du matin, et je ne vais pas tarder à me coucher, mais au point où j'en suis pourquoi ne pas raconter un peu ma vie des derniers jours...

Aujourd'hui, j'ai distribué mes papiers de recherche de job, et Mc Donald Canebiére serait peut être interessé.
J'ai halluciné de voir la serveuse rayonnante, me sourir, et sympathiser avec moi, je me suis demandé si c'était moi qui n'était pas normal ! Oui, elle est la deuxiéme à m'encourager à postuler, et ça donne envie de la prendre dans ses bras, de la remercier de me réchauffer le coeur de son sourire.
Voilà, j'ai aussi la confirmation des trois mexicains qui viennent passer quelques jours chez moi le Jeudi, et une demande de la part de cet Allemand qui me ressemblait trop, et sa copine.
J'adore toujours autant accueillir, mais je prends un peu plus mon temps de faire le tour de la question.
Si je ne trouve pas de boulot, j' écrirais et m'occuperais.
Je ne me suis jamais autant eclaté en trouvant mon truc, l'écriture, et je sais que j'ai bien des messages à faire passer, tant pis si la destinée de ce livre ne sert qu'à combler le vide des étagéres et des présentoirs, ou d'en être qu'un de plus à proposer des solutions miracles.
J'ai eu aussi mon frére au télephone(unique lecteur de ce site), et ça m'a fait trés plaisir de le choper, hein ?
Je pense que je vais me faire quelques cartes, avec écrit nom, prénom, coordonnées, et site web.
J'ai envie que les gens s'y interessent, j'ai envie de croire que je peux changer leurs visions de voir la vie, mais j'ai bien peur que je ne me lance un gros défi, vu la facilité déconcertante à laquelle ils oublient tout autour d'eux en trés peu de temps, et je fais partie du lot.
Alors je me creuse la cervelle, sortir une oeuvre qui serait si puissante et inspirante qu'elle ne serait pas ignoré dans l'indifférence la plus totale.
bonne soirée !

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Qui êtes-vous ?

marseille, PACA, France
Se décrire fait toujours un peu sourire, surtout ceux qui sont d'une nature trop complexe pour l'appréhender à sa juste mesure. La vie d'un homme n'est jamais qu'une histoire de poussiéres,d'étoiles. Quand j'y serais, je saurais mieux en parler objectivement. Pour l'instant, je viens d'avoir vingt ans, et j'essaie de dessiner les grandes lignes de ma vie en Bma ( brevet des métiers d'Art),avant d'avoir mon bac l'an prochain. J'ai toujours autant de projets pour donner sens, mais le temps se précise et ne sais encore que choisir. Steward, parachutiste en armée de l'air(école de sous off'), ou faire animateur à l'étranger(j'ai bientôt mon bafa), partir dés l'an prochain...

ma liste de livres préferés !

  • Les fourmis (trilogie, Weber)
  • Les clochards Célestes(Ker)
  • Sur la route(Kerouac)
  • les âmes brisées
  • Russe, pratique de base
  • les royaumes du Nord(trilogie)